Les théories de Management et d’Organisation ne servent-elles à rien ?

Les théories de Management et d’Organisation ne servent à rien.

Pour la simplet bonne raison qu’elles ne tiennent pas compte du problème principal des entreprises françaises au 21ème siècle : les profils toxiques. C’est ce que nous affirmons notamment au chapitre F de notre ouvrage La Stratégie du Vide.

Les théories de Management et Organisation traditionnelles imaginent comment rendre plus performantes les entreprises en agissant sur des équipes « d’Agents économiques rationnels ». Mais elles sont donc inopérantes si cette dernière hypothèse est contredite.
Or, de la même façon que le psychologue Daniel Kahneman, et ses camarades, ont mené des travaux qui ont remis en cause cette hypothèse dite de « rationalité » de l’Agent dans le domaine de la théorie économique (d’où le prix Nobel en « économie comportementale »), nous devons remettre en cause cette même hypothèse mais dans le domaine du Management et de l’Organisation. Et parmi les principales raisons de cette remise en cause réside l’observation du phénomène majeur, et croissant, des dits « profils toxiques ».

Or, non seulement ces « profils toxiques » existent en entreprise, comme dans la société, les relations personnelles, ou en politique. Mais, en outre, ils se multiplient, et tendent à être surtout présents aux échelons de Management et Direction. Ce qui crée un phénomène central : ils ont du « Levier ». Ce qui implique que, bien que très minoritaires en nombre au sein de l’entreprise, leur impact de destruction est démultiplié, et est donc dévastateur. Ils créent notamment, “l’air de rien”, de la souffrance au travail, des démissions et des burnouts.

Les théories traditionnelles de Management et d’Organisation sont donc non seulement inutiles, mais, pire encore, elles en deviennent contre-productives pour les entreprises du 21ème siècle, a minima. Car non seulement elles ne traitent pas de ce sujet primordial… mais en plus elles prodiguent d’autres règles de fonctionnement théoriques, qui sont autant de moyens pour ces profils toxiques de transgresser, et de les retourner contre leurs victimes, qui elles s’y réfèrent et s’y raccrochent, de façon « normale ».

Prenons comme illustration un cas réel rencontré il y a peu.

Deux associés dans une entreprise. Peu de temps après la « lune de miel » du début de l’aventure entrepreneuriale, l’écart entre les 2 commence à se creuser ; puis devient un gouffre. L’un apporte de plus en plus de clients, de contenu métier, d’engagement dans les équipes, de satisfaction client, de rentabilité… tandis que l’autre est de moins en moins présent, augmente de plus en plus les tensions entre lui et les équipes, crée de plus en plus d’insatisfaction client et de demandes de remboursement, se verse de plus en plus de rémunérations et affaiblit de plus en plus la trésorerie…

Jusqu’au jour où ce dernier accepte l’idée de revendre ses parts et de quitter l’aventure. Il a l’air (erreur de projection d’un « raisonnement normal ») de comprendre que ce serait le mieux pour ses propres intérêts, notamment économiques. Il va jusqu’à demander un prix et d’autres conditions financières, qui sont acceptées par l’autre partie, et rédigées dans un document officiel, qu’il n’a plus qu’à signer…
… pour finalement, quelques semaines plus tard, faire une volte-face, rejeter l’accord, démettre de ses fonctions son Associé, et clamer qu’il va reprendre en main l’entreprise.

À partir de là, en quelques jours, la quasi-totalité des membres de l’équipe est partie. Et les clients aussi, par la force des choses. L’entreprise est morte.

Comment pourrait-on prétendre que cette personne a agi comme un “Agent rationnel”, qui est la base des théories de Management et d’Organisation classiques ? Il passe d’une situation où il lui “suffisait” d’encaisser un chèque de plusieurs centaines de milliers d’euros, à 0. À moins que 0 en réalité, puisqu’il lui faut payer les cabinets d’avocats prestigieux, mais chers, qu’il a engagés. Car il a « bien entendu » lancé des procédures judiciaires contre son Associé.

Incompétent. Menteur. Fraudeur. Procédurier. Mais aussi menaçant, et immature selon certains. Typique de ces profils (cf les profils PERV tels que décrits au chapitre F du livre La Stratégie du Vide).

Et pour faire suite à cette nouvelle thématique de publication “Profils toxiques”, n’hésitez pas à me contacter pour me communiquer les cas réels que vous connaissez :

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